Ce que j’ai pensé du film « Trois frères, Noël et un couffin »

Une chose est sûre, depuis son annonce le film « Trois frères, Noël et un couffin » était encore plus attendu que Noël. L’excitation de voir Andrew, Paul et Tyler ensemble à l’écran le rendait déjà iconique sur Internet avant même sa sortie à la TV. Alors on regarde ou pas ?

Trois frères, Noël et un couffin – l’histoire.

Ce téléfilm Hallmark est très largement inspiré du film à succès de 1987 intitulé « Trois hommes et un bébé » (qui lui même était une adaptation du film français « 3 hommes et un couffin« ). Le synopsis est simple : Trois frères, qui vivent encore chez leur mère, se retrouvent un beau matin à devoir s’occuper d’un bébé. Le petit Thomas est abandonné et adressé à Luke, l’aîné responsable et bourreau des coeurs, dans la caserne où il est pompier. C’est Noël alors Luke décide de le ramener chez lui, du moins jusqu’à ce que la mère soit identifiée. Les frères Brenner, composés de Stephan l’anxieux qui préfère les animaux aux humains et Taylor le cadet geek au caractère bien trempé, vont devoir mettre leurs différences de côté et collaborer durant cette période. Une proximité et un challenge qui va forcément les rapprocher et leur faire prendre conscience des sacrifices de leur mère. Et si ils étaient enfin capable de communiquer et se dire tout ce qu’ils ont sur le coeur depuis des années ?

Mes réflexions en vrac

Parce-que j’aime partager mes pensées sans structure comme elles me viennent au moment du visionnage, comme sur Twitter. Attention SPOILERS!

• Andrew Walker n’est pas mon type d’homme mais cette scène d’ouverture est un beau cadeau pour ses fans.
• L’anxiété de Stephan me donne clairement de l’anxiété.
• Barbara qui FaceTime ses fils = Ma mère ! On ne peut plus réaliste, j’ai tellement ri.
• À quel moment, Tyler s’est dit que faire des squats en tenant le bébé serait une bonne idée ?
• Le dépassement de Stephan et Taylor après une journée avec le bébé = #LaVraieVie.
• Stephan et Taylor au bout du rouleau et à fleur de peau qui font une scène à Luke deux fois de suite = Épique !
• L’aisance de Uncle Luke était trop belle pour être vraie. Il gère quand même en une matinée.
• Fiona n’a pas l’air de respirer la joie de vivre…
• Susie est la définition même de la persévérence.
• La scène des elfes n’a rien à voir avec ce que j’imaginais de tous les extraits et le contenu de tournage. C’était rapide et mignon mais pas ouf…
• La chorégraphie des trois frères sur Casse-Noisette, en revanche, c’est une pépite !
• J’ai lâché une larme une fois dans ce film, pendant le plan où Paul Campbell pleure dans la voiture. Belle performance en humilité et justesse.
• Je suis confuse de la scène de la nativité, j’ai eu le sentiment qu’elle a duré 30 minutes et j’étais gênée tout le long. Encore plus avec l’arrivée de Sophie, la mère, qui reprend son petit aussi rapidement qu’elle l’a abandonné.
• Pas du tout impressionnée par le discours et les explications de la mère de Thomas. Cette histoire d’accouchement avec Luke est tirée par les cheveux.

Trois frères, Noël et un couffin – mon avis final

« Three Wise Men and a Baby » est différent des téléfilms de Noël habituels. L’histoire ne tourne pas autour d’une romance prévisible entre deux protagonistes. Mais autour de la famille et sa complexité et de sujets plus compliqués comme la sensibilité et la vulnérabilité masculine, la charge mentale, l’anxiété, la peur de l’abandon ou vivre encore chez ses parents passé 30 ans. Les hommes sont complément perdus et les figures féminines de l’histoire les aident à retrouver leur chemin. La dynamique entre les trois frères n’est pas surjouée et j’avais bien de la misère à ne pas croire que Andrew, Paul et Tyler ne le sont pas en réalité. L’amitié qui les lie crève à l’écran et rend sans aucun doute ce film attachant. Le sarcasme et les phrases du personnage de Taylor sont hilarantes, Tyler vole clairement la vedette à ses partenaires de jeu. Paul est excellent dans son rôle et son personnage a la plus grosse évolution des trois. Pour une fois dans un film de Noël, l’ambiance n’est pas trop idyllique et on peut facilement se mettre à la place de la famille Brenner. Les disputes avec mon frère et les repas de famille chez moi sont assez similaires à ce que j’ai vu à l’écran. J’ai trouvé la scène de la nativité un peu longue et sortie de nul part. Et la fin trop prévisible à mon goût, j’aurais aimé continuer dans le plausible. Ce sont les seuls bémols que je note.

J’ai beaucoup aimé que Magaret Colin, qui jouait la petite amie de Tom Selleck dans le film de 1987, soit la mère Brenner. Un beau clin d’oeil! Cette production est aussi à l’image de la grande famille Hallmark puisque Paul Campbell et Kimberly Sustad en sont les scénaristes. Sans oublier tous les autres acteurs de la chaîne qui ont soutenus la promotion du film et leurs trois collègues pendant toute la semaine. Ça fait plaisir à voir.

En bref, ne manquez pas le film « Three Wise Men and a Baby » qui vous fera assurément rire autant qu’il vous émouvra. Les attentes étaient grandes mais le défi est relevé haut la main!